Mauritanie : découverte d’un premier cas de la fièvre Crimée-Congo
Sahara Médias - Des sources médicales ont révélé à Sahara Medias la découverte à Nouakchott d’un cas de la fièvre de Crimée-Congo, la victime venait de la moughata de R’kiz. Cette fièvre est considérée parmi les plus dangereuses et les risques de décès peuvent atteindre 40%.
Selon nos sources la victime venait de la localité de « Nasra I », relevant de la commune de N’Tékane, sur les bords du fleuve Sénégal, après s’être rendu dans différents centres de santé avant de venir à Nouakchott.
Une source de la famille du patient a révélé à Sahara Medias que celui-ci est un quinquagénaire, agriculteur, ayant ressenti une forte fièvre qui l’a amené à se rendre au centre de santé de Sékame mais sa situation s’est ensuite détériorée.
Les parents du patient l’ont ensuite amené dans la ville de Kany avant de le conduire à l’hôpital de Rosso où il est resté trois jours dans le coma et au sein de l’unité des soins intensifs, sans que sa maladie ne soit diagnostiquée.
L’hôpital de Rosso a ensuite évacué le malade vers Nouakchott où les examens effectués ont confirmé qu’il était victime de la fièvre de Crimée-Congo.
Pendant ce temps des sources officielles à Rosso ont révélé à Sahara Medias que les autorités administratives et sanitaires de la ville et les services du ministère du développement rural ont tenu une réunion extraordinaire et entamé des mesures destinées à isoler les personnes qui ont été en contact avec le malade dans son village et dans les points de santé par lesquels il est passé.
La source a refusé de donner davantage de précisions, ajoutant qu’il était encore tôt de déterminer le nombre de personnes en isolement ou s’il y a d’autres malades.
D’autre part une mission médicale a visité la moughata de R’kiz et s’est rendue à « Nousra I » dont est originaire le malade, a réuni un certain nombre d’informations et rencontré les populations.
Il est prévu l’organisation d’une campagne de sensibilisation à destination des populations sur les mesures de prévention contre la maladie.
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), l’agent vecteur de cette maladie est une tique qui transmet la maladie de l’animal à l’homme qui la transmet à son tour à un autre par contact direct avec son sang, ses secrétions ou ses liquides corporels.
Selon l’OMS, bien que cette maladie ait été découverte depuis longtemps, il n’en demeure pas moins qu’il n’existe aucun vaccin contre elle ni pour l’homme ni pour les animaux et le traitement se limite à un protocole de soins pour les symptômes et un suivi permanent pour le malade.
Le médicament antiviral Ribavirine avait déjà été utilisé dans le traitement de la fièvre Crimée-Congo, et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnait qu’il avait eu des avantages évidents.
Source : Sahara Médias (Mauritanie)
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