Aujourd'hui en Mauritanie

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Affaire Alliance Française de Nouadhibou, la fuite en avant de son directeur, continue

NGAM Seydou - Le 4 janvier, j’ai été convoqué et entendu par la police, à la suite de la plainte de Mr Athié, le Directeur de l’Alliance Française, à mon encontre. Avec le recul et la lucidité naturelle, je me dois de nouveau, vous prendre à témoin et éclairer l’opinion publique, face à la fuite en avant de cet homme, qui continue de faire un amalgame entre témoin, victime et auteur.

 

Pour ma part, je crois avoir faits ce que je devais faire. Tout humain, appelé au secours et témoin d’une injustice notoire, se doit naturellement agir dans le bon sens. Gloire à Allah, et j’ai la conscience tranquille.

 

Si je parle de nouveau, c’est pour rassurer mes proches et les sages amis, qui m’ont demandé de ne pas répondre aux provocations. Me taire devant cette nouvelle situation équivaudrait à cautionner les bêtises d’un homme, qui a perdu la raison et s’accroche à l’illusion de l’amalgame.

 

Mr Athié, dans sa plainte m’accuse d’être derrière sa victime et aujourd’hui plaignante. Bien sûr que oui, je soutien la victime. Car dans le scenario du contraire, nous n’en serons pas là, l’affaire serait déjà pliée, et la pauvre Khadjetou allait être écrasée et enterrée dans les décombres de l’histoire, comme les anciennes victimes d’un pervers, qui nie l’évidence.

 

Dans ma déposition à la police, j’ai fait la genèse de cette affaire dite d’Alliance Française, j’allais dire Affaire Athié. Une affaire dont j’ai été le premier à être alerté en ma qualité de membre du Comité de l’Alliance, pour en rendre compte à ma hiérarchie.

 

Je n’ai pas aussi manqué de rappeler à la police, le guet à peins posé par Athié à ma personne. En tant qu’invité le 10 décembre dernier, à la Conférence de l’hiver littéraire de nos amis l’écrivain mauritanien Bios Diallo et son collègue Samu Thiak, français d’origine togolaise. Il a appelé la police pour me cueillir dans l’enceinte diplomatique de l’Alliance Française, et en pleine conférence. Ne saurait été la dextérité et le professionnalisme de notre police nationale, cette mise en scène pouvait déboucher en incident diplomatique.

 

Une fois au commissariat, muni de mon invitation officielle, le Commissaire m’a aussitôt libéré, en s’excusant de cet incident anachronique.

 

Notre ami Samu, m’affirme en coulisse, que c’est la première fois, que la police s’invite dans ses conférences à travers le monde. Je lui ai soufflé à l’oreille, ça pourra être, une source d’inspiration, pour son prochain livre (Sourire). L’essentiel, c’est que l’hiver littéraire ne s’est pas transformé en enfer littéraire, comme l’aurait voulu, le directeur de l’Alliance Française de Nouadhibou.

 

Compte tenu de toutes ses provocations et maladresses, je reste sereins et prompt à me défendre, car mon passé d’agent de police judiciaire, me dispense des frais d’un avocat. Je ne vais pas porter plainte contre Athié, car je préfère qu’il soit ligoter par ses propres filets, qu’il continue de larguer à l’aveuglette et sans issue de sortie.

 

Donc, encore une fois je rassure les personnes qui me sont chères et les amis qui pèsent dans ma vie, que je tenais seulement à les informer de cette nouvelle escalade, que le directeur de l’Alliance de Nouadhibou continue d’instrumentaliser, pour masquer la vérité et détourner les regards de l’épicentre du séisme Athié. Car cette histoire fera date et sera inscrite sur les registres des faits divers de la ville de Nouadhibou.

 

Je rappelle que je suis entièrement à la disposition de la justice et j’assume toutes les conséquences liées à l’épilogue de cette affaire.

 

NGAM Seydou

Source : NGAM Seydou

 

 

 

 



09/01/2020

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