Aujourd'hui en Mauritanie

Aujourd'hui en Mauritanie

Ces bateaux-usines accusés de piller la Mauritanie

Chamia Amy / facebook : Alors que le pays, et le secteur de la pêche artisanale doivent faire face à la crise du coronavirus, le ministère de pêche s’apprête à délivrer des licences de pêche industrielle pélagique à des bateaux étrangers dont certains ont un historique de non-respect des lois dans les autres pays africains où ils ont opéré. L’octroi de ces licences augmenterait la pression de pêche sur des ressources déjà̀ fragiles, mettant en péril la durabilité́ des ressources et des communautés de pêche artisanale qui en vivent. Ces ressources partagées avec les pays voisins, sont considérées surexploitées par les scientifiques. Comment imaginer augmenter la pression sur le peu de ressources qui restent et qui sont le filet de sécurité́ alimentaire de nos populations ? Ces bateaux, qui, il y a vingt ans, participaient au pillage de nos ressources halieutique, sont arrivés en Mauritanie en 2000, pour pêcher les petits pélagiques au profit des usines de farine de poisson. Après avoir pillé et saboter nos ressources halieutique certains se sont déplacés vers la guinée, le Liberia, le Sénégal, la Guinée Bissau et maintenant ils essaient de venir en Mauritanie sous de nouveaux noms et pavillons.

Les demandes de licence des bateaux industriels étrangers, que ce soit pour les petits pélagiques ou les espèces démersales profondes, sont en contradiction avec les engagements de l'actuel président de promouvoir une pêche durable et la bonne gouvernance dans le secteur. L’octroi de ces licences mettra en péril les activités et l’avenir du secteur de la pêche artisanale, si importants en ces temps de crise pour assurer la sécurité́ alimentaire de nos populations. La pêche industrielle pélagique est une catastrophe pour la Mauritanie.

source : Chamia Amy / facebook

 



17/05/2020

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